C’est ce qui ressort de plusieurs études examinant les taux de contamination des sources alimentaires disponibles d’EPA et de DHA…
Les poissons évoluent dans un environnement marin particulièrement pollué. À ce titre, ils accumulent de nombreux polluants environnementaux, tels que les PCB, les dioxines, le méthylmercure, etc. Ces Polluants Organiques Persistants s’acculent préférentiellement dans les poissons gras et parmi les espèces prédatrices (phénomène de bio-amplification), typiquement, les saumons et les thons, c’est-à-dire précisément les espèces de poissons gras mises à contribution comme source d’huile de poisson et de DHA. Ceci explique les forts taux de contamination observés parmi les aliments et les ingrédients issus (huiles de poisson, foie, etc.) qui sont issus de ces espèces.
En revanche, pour les micro-algues (Schizochytrium), à la fois situées à la base de la chaîne alimentaire et cultivées en milieu protégé, aucune contamination aux Polluants Organiques Persistants n’est décelée.
Références
Doughman SD, Krupanidhi S, Sanjeevi CB. Omega-3 fatty acids for nutrition and medicine: considering microalgae oil as a vegetarian source of EPA and DHA. Curr Diabetes Rev. 2007 Aug;3(3):198-203.
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